Quel est le but de Villes Vivantes ?
Honorer la planète en orchestrant la production des plus belles villes du 21e siècle !
Comment ?
En inventant des opérations d’urbanisme d’un genre nouveau :
* BIMBY !
* BAMBA !
* BUNTI !
* BRAMBLE !
Des innovations de rupture qui vont permettre à chacun de construire là où il a besoin de construire, de vivre là où il souhaite vivre, dans une forme d’habitat et dans un environnement qui correspondent à ses désirs.
Leur point commun ?
Prendre comme matière première la multitude de projets portés par les habitants eux-mêmes pour produire, en circuit court, une offre de terrains et de logements sur mesure, abordables, bien situés… et de nouvelles et lumineuses façons de devenir voisins !
Qui sommes-nous ?
Une équipe qui a jugé bon de tourner la page de l’urbanisme et de l’architecture modernes.
Une équipe qui a décidé de réinventer, de refonder les métiers d’architecte et d’urbaniste.
Une équipe qui a décidé d’en faire les prototypes des futurs « jobs de rêve du 21e siècle » !
Comment ?
En commençant par se mettre entièrement au service des habitants et de la collectivité.
En décidant de pratiquer ces métiers, ensuite, sous la forme d’un sport collectif.
En s’imposant enfin une créativité vigoureuse, un engagement fort sur le résultat ainsi qu’un patient travail de recherche & développement.
Notre savoir-faire ?
Toucher au cœur chaque habitant, faire émerger des milliers de projets, faire circuler les énergies, féconder l’intérêt général par l’intérêt individuel, donner du sens et de la puissance aux projets particuliers en les faisant résonner et retentir les uns avec les autres… jusqu’à la découverte.
Quelle découverte ?
La découverte des modèles, des patterns, des métiers, des configurations de jeu par lesquelles nous pouvons dès maintenant disrupter la chaîne de valeur de l’immobilier pour vivifier nos villages, faire grandir nos villes et vibrer nos métropoles !
Villes Vivantes est une entreprise technologique :
l’algorithme, c’est nous !
Produire chaque année 200 000 maisons sans étalement urbain, harmonieusement intégrées dans leur environnement et connectées aux infrastructures existantes. Construire dans son jardin et contribuer à un renouvellement urbain « villageois ». Organiser une densification douce et diffuse des espaces bâtis, à l’initiative des habitants, dans le cadre d’opérations animées par la collectivité, en filière courte, en faisant monter en compétence les professionnels locaux de la construction.
En savoir +Reconfigurer chaque année 300 000 logements avec un effet de levier de 10€ d’investissement privé pour 1€ d’investissement public. Déclencher et financer la transformation du patrimoine bâti grâce à une puissante modélisation architecturale et immobilière injectant, à la racine, compréhension fine des segments de la demande, créativité agile, intelligence patrimoniale, protection sensée, bienveillance sincère et enthousiasme contagieux.
En savoir +Déployer chaque année une offre neuve de 100 000 maisons abordables et sur mesure, bien situées au coeur des agglomérations et des métropoles. Rendre économiquement viable des opérations d’aménagement attractives et vertueuses, portée par le lot libre abordable, compact, élégant, multiple, à maîtrise d’ouvrage habitante, sans promotion immobilière. Inventer les montages, procédés et méthodes pour retrouver la puissance des bastides du Sud-Ouest, les dentelles des maisons de ville de Châtelaillon, la délicatesse des échoppes bordelaises…
En savoir +Elever chaque année 100 000 logements collectifs en densification haute, élégante et reconnue comme belle par la majorité des habitants. Intensifier les axes forts et les centralités en devenir des agglomérations selon un procédé agile et itératif, couplant ingénierie avancée de la définition des droits à bâtir, composition urbaine agile liées aux négociations foncières et immobilières, organisation créative du processus de contribution des habitants. Faire adhérer avec enthousiasme la population à des projets urbains forts et symboliques au sein des secteurs stratégiques de renouvellement urbain.
En savoir +Bonjour David, merci de prendre le temps de répondre à nos questions. Peux-tu nous parler de Villes Vivantes ?
Avec Villes Vivantes, nous nous sommes pleinement saisis d’un problème crucial : le manque de foncier au cœur des villages et des agglomérations, pour lutter contre l’étalement urbain, mais aussi, parce qu’en commençant à la source par la question du foncier, c’est toute notre façon de construire la ville que nous souhaitons transformer.
Quel est le mode d’action de Villes Vivantes ?
Villes Vivantes propose aux collectivités des opérations de développement et de renouvellement urbain « en filière courte » : la création d’une offre nouvelle de logements et de locaux « sur mesure », en s’appuyant sur la multitude de projets que peuvent porter tous les acteurs de la ville.
Qu’il s’agisse de revitaliser les cœurs de bourgs, de produire maisons et terrains à bâtir au cœur des villes moyennes, ou du devenir des zones d’activités métropolitaines, nous construisons, à la façon du covoiturage, des dispositifs d’action mettant en mouvement des milliers de porteurs de projets potentiels, pour produire des changements significatifs à grande échelle.
En un mot : penser local, agir global… Ou comment conduire des politiques publiques radicalement efficaces par des méthodes « ascendantes ».
Villes Vivantes fonctionne-t-elle comme une agence classique d’architecture ou d’urbanisme ?
Non ! Nous redéfinissons et expérimentons chaque jour nos métiers. La start up Villes Vivantes de l’automne 2019 ne fonctionne pas du tout comme celle du printemps 2018…
Nous travaillons comme une équipe de sport de haut niveau qui ne s’est pas encore trouvée et cherche son système, son style de jeu ! Chacun est focalisé sur son champ d’action, son domaine de compétence, sa part spécifique de responsabilité, mais c’est l’énergie collective qui fait la réussite de notre action. Nous testons les bonnes positions, les configurations de travail productives, positives, les métiers et les synergies.
Quand tu dis “nous” à qui penses-tu ?
De deux associés au départ, Thomas et moi, nous sommes, six ans plus tard, une trentaine, dont 5 associés, présents à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon et Dijon.
Pour qui travaillez-vous ?
Nous conduisons des opérations innovantes pour des collectivités territoriales ambitieuses et courageuses, qui se lancent avec nous dans cette aventure : faire l’urbanisme avec les habitants. Elles recherchent des résultats qu’elles n’obtiennent pas avec les filières classiques de production de la ville.
Par les risques qu’elles prennent, les moyens financiers et humains qu’elles mobilisent, elles sont engagées avec nous dans de véritables partenariats de recherche et développement.
Ces relations fortes nous permettent de démontrer, par l’action, la validité de cette approche « bottom up » du BIMBY, de la BAMBA, du BUNTI et du BRAMBLE !
La première opération BIMBY avec accompagnement des porteurs de projet de A à Z a été lancée l’été 2016 par la ville de Périgueux, avec un objectif de 100 logements BIMBY en 30 mois qui a été réalisé fin 2018 ! L’opération BIMBY de Périgueux a été reconduite pour 3 ans avec un nouvel objectif de 150 logements construits dans les jardins des particuliers.
Trois autres opérations BIMBY de même envergure ont été lancées depuis (dont celle de la Communauté Urbaine du Creusot-Montceau, qui va viser une vitesse de croisière de 100 lgts BIMBY/an de 2019 à 2021, soit 30% de ses objectifs de constructions neuves !), la première BAMBA naîtra au pied des volcans clermontois (nous prévoyons une commercialisation des lots en 2021 !) et de nombreuses opérations BUNTI sont en cours de préparation pour un démarrage en 2020.
Nous contractons avec les collectivités, mais notre travail de fond consiste à travailler pour et avec les habitants et tous les porteurs de projets.
Au nom de la collectivité publique, nous apportons une belle énergie et beaucoup de compétence en amont de leurs réflexions, en leur révélant les potentiels de leur bien, mais aussi tous les scénarios de transformation qui s’offrent à eux en fonction de leur situation patrimoniale. Nous ouvrons le champ des possibles tout en refondant la relation entre maîtres d’ouvrage et professionnels de l’acte de construire (géomètres, notaires, agents immobiliers, maîtres d’œuvre, constructeurs ou architectes).
Nos métiers représentent un potentiel de 20 000 nouveaux emplois en France dans les 10 ans à venir.
Avec nos confrères belges, suisses, italiens et danois nous avons également identifié un potentiel immense à l’échelle européenne.
En quoi ton ancien travail de chercheur au Ministère de l’Ecologie a-t-il influencé ce qu’est aujourd’hui Villes Vivantes ?
Depuis la fin de mes études, j’ai cherché à mettre en forme, encapsuler, les connaissances des concepteurs, architectes, urbanistes et paysagistes, pour qu’elles soient partageables et puissent constituer la base d’un progrès réel de nos façons de faire grandir les villes … avec comme point d’aboutissement la thèse que j’ai soutenue tout juste après avoir quitté mes fonctions de chercheur au Ministère de l’Ecologie.
Les modèles architecturaux ont fait polémique depuis que les Modernes ont voulu nous imposer une architecture standard, mais à l’exception du XXème siècle, l’architecture a toujours été, dans chaque civilisation, une histoire de modèles culturels et techniques partagés par les corps d’état bâtisseurs et les habitants pour lesquels ils ont construit, au fil du temps, tous ces villages et toutes ces cités magnifiques et « vivantes » que l’on peut observer et visiter aux quatre coins du globe.
Dans certains domaines, les modèles scientifiques sont plus simples à construire, puis à tester. Je pense que la complexité de l’architecture et de l’urbanisme, qui mêlent de multiples dimensions qualitatives et quantitatives, rend l’exercice plus difficile mais loin d’être impossible.
Si nous découvrons les bonnes configurations de métiers de concepteurs pour produire des opérations urbaines désirables, saurons-nous recruter, former et déployer des milliers de professionnels à ces nouveaux métiers ? C’est aujourd’hui, en partant de nos nombreux échecs et de la réussite de nos premiers prototypes, à l’heure d’envisager le passage à l’échelle de nos solutions, que la question des modèles architecturaux redevient centrale pour le développement à venir de Villes Vivantes.
Et comment devient-on chercheur en architecture ?
À la fin de mes études, je me suis retrouvé face à deux possibilités : aller vers la pratique ou faire de la recherche. Je suis un grand insatisfait des modes de production actuels de la ville et j’ai décidé de faire de la recherche pour changer tout cela !
J’ai quitté, 10 ans plus tard, mon travail de chercheur au Ministère de l’Ecologie pour les mêmes raisons : pour passer de la théorie du changement à sa preuve par l’action. Après 6 ans d’expérimentations concrètes et opérationnelles, avec l’énergie folle déployée par toute l’équipe de Villes Vivantes, nous n’avons jamais été aussi proches de ce but.
Quelles sont tes envies pour Villes Vivantes dans un avenir proche ?
Comme a su le faire Blablacar : transformer notre modèle jusqu’au parfait fonctionnement de nos équipes et faire du BIMBY et des autres concepts que nous développons des outils fiables, économiquement viables, vertueux, énergiques et efficaces capables d’être déployés à grande échelle, au service de la collectivité.
Que peut-on te souhaiter ?
De merveilleuses et solides rencontres pour construire nos équipes de demain !